Psycho City Blocks est un ambitieux (et donc potentiellement déjà mort-né) projet de bande-dessinée.
Pour l'instant je ne tiens pas à aborder le sujet du scénario, puisqu'il est loin, très loin d'être terminé.
Je préfère pour l'instant parler de l'univers, qui lui est bien fixé (forcément, c'est une repompe de plein de trucs).
L'histoire débute en 1998, aux États-Unis. Tout se déroule dans la même ville, nommée Radio City. Les évènements se prolongent à peu près jusqu'en 2003.
L'univers général est relativement proche de la réalité à de nombreuses exceptions près. Une grosse couche de rétro-futurisme a été passée, ce qui donne pas mal d'éléments renvoyant aux années 20 à 70 : condensateurs un peu partout, absence de lecteurs de CD audio (uniquement des tourne-disques), design des voitures proche de celles des années 30-40-50 et 70.
Il faut également noter l'absence de téléphones portables et d'Internet. De même, les ordinateurs seraient beaucoup moins répandus.
Ça c'est pour le côté rétro, voyons le futurisme maintenant : quelques éléments de cybernétique sont présents (implants), design de certains véhicules, aspect parfois cyberpunk de la ville. En fait de ce côté-ci l'ambiance est très proche de celle de GTA2 et de Kingpin
Radio CityRadio City est une ville imaginaire située sur la côte Nord-Est des USA. Cependant, les environs ne renvoient à rien de connu puisque l'on trouve le désert à proximité d'une bonne part de la ville.
Radio City est une ville très dangereuse à très forte concentration de criminels, gangsters et autres crapules. La majorité des quartiers sont donc très dangereux et violents, mais le centre-ville est relativement sûr grâce à un énorme dispositif de sécurité et un nombre impressionnant de policiers.
Petite description des quartiers :- Spoiler:
Downtown Radio City (centre)
Le centre-ville de Radio City. Un endroit très sûr grâce à l'omniprésence des forces de l'ordre. Cependant, quelques gangs y subsistent, mais ils ne sortent que la nuit. Au centre de ce district se trouve le CBD, le quartier des affaires, avec tous ses buildings gigantesques.
Skidrow (extrême sud-ouest)
Une ancienne zone résidentielle et industrielle (beaucoup d'entrepôts), laissée aux mains de la pègre. Skidrow est un quartier malfamé, sordide et répugnant. La guerre des gangs y fait rage et la police a depuis longtemps renoncé à y intervenir en cas de nécessité. Ce quartier fait partie de la ville basse.
Poisonville (sud-ouest)
Une ancienne zone industrielle d'usines chimiques, près de Skidrow. Petites rues labyrinthes et étouffantes. La zone Est du quartier est plus calme et est plus résidentielle.
Steeltown (ouest)
Une ancienne zone industrielle, remplie d'aciéries désaffectées. Depuis la fermeture de la plupart des usines, de nombreux gangs ont trouvé repaire dans d'immenses entrepôts. Les quelques usines encore en fonctionnement appartiennent toutes à un seul homme.
Portland (est)
La zone portuaire, les docks. Située sur une grande île dans la baie de Radio City, Portland est le port de Radio City. C’est ici qu’arrivent les cargaisons illégales (armes, drogues ou autres) pour perpétuer le commerce local. En évitant certaines zones, c’est un endroit relativement sécurisé le jour, mais il ne vaut mieux pas y traîner la nuit.
La partie Est de Portland, bien que toujours en activité, est beaucoup moins moderne que le reste de l'île.
Chinatown (nord)
Le quartier chinois, repaire des Triades. Petites rues, marchés. Certaines zones sont plutôt sûres (au sud) mais la violence y est bien présente.
Little Italy (nord)
Un grand quartier populaire italien, repaire de la mafia. Petites rues, collines. La violence n'y est pas aussi omniprésente que dans les quartiers de la ville basse mais il vaut mieux être en de bons termes avec la mafia pour espérer y vivre tranquille.
Hoboken (nord-ouest)
un quartier italien en pleine construction. Le paradis des spéculateurs immobiliers. Un endroit relativement sûr.
Avalon (centre)
Un quartier commercial (dans la zone sécurisée) et résidentiel en dehors. Très tranquille.
Wormley (centre)
Un quartier industriel et résidentiel. Beaucoup de bâtiments sont désaffectés. La péninsule est totalement déserte et abandonnée. L'endroit n'est pas très violent car il n'y a pas grand monde.
Funabashi (centre)
Un quartier japonais industriel. Les Yakuzas dirigent ce district et le contrôle depuis la minusule zone résidentielle qui s'y trouve. Il ne vaut mieux pas les déranger.
Ukita (centre)
Un quartier japonais résidentiel et traditionnel. S'il reste sous l'influence des Yakuzas, il reste un des endroits les plus sûrs de Radio City grâce à la forte présence des forces de l'ordre.
Shiroto (centre)
Un quartier japonais très branché et très sécurisé. Situé sur une île.
Shibuya (centre)
Un quartier japonais très dangereux.
Crystal Hills (extrême nord-ouest)
Zone résidentielle de magnats et des gangsters ayant réussi (et survécu), dont une partie est laissée à l'abandon (le sud, jouxtant Trainyard).
Pravda (est)
Un quartier russe portuaire.
Lubyanka (extrême-est)
Un quartier russe industriel et vaguement portuaire.
Washington Heights (extrême sud)
Un quartier hispanique aux mains de divers gangs.
Trainyard (extrême nord-ouest)
Un quartier abandonné anciennement dans l'industrie du train. Seul le sud (jouxtant Avalon) est actif, puisque s'y trouve la plus grande gare de la ville.
Amiral
Cette île située dans la baie, au large de Wormley et Washington Heights, est un ancien quartier riche (durant les années 20). Il est désormais totalement abandonné, désert et en ruines. Il est de plus très difficile de s'y rendre.
Rendford (nord)
Ce quartier est séparé de Radio City et se trouve tout au nord. C'est en fait une petite ville où vivent les plus riches. Le quartier possède son propre centre et la sécurité y est très poussée.
La carte de la ville : https://2img.net/r/ihimizer/img411/7022/map1zc4.jpg
Histoire de Radio CityEn 1792 , un groupe d'Illuminati de New York se détache des Illuminati traditionnels. Les raisons de cette scission restent inconnues, mais le groupe est chassé par les autorités (les Illuminati traditionnels l'ayant dénoncé). Le groupe prend alors le non de New Amsterdam Illuminati, revendiquant le nom originel de New York (en effet la plupart des membres de ce groupe étaient d'origine néerlandaise).
Les New Amsterdam Illuminati se dirigent alors vers la ville de Providence où se cache une petite communauté de descendants d'habitants de Salem qui furent chassés de la ville suite à la grande chasse aux sorcières. Les mystiques intègrent les New Amsterdam Illuminati et le groupe décide alors de fonder une communauté utopique plus au sud.
En 1795, après avoir rassemblé d'autres marginaux, ils fondent Poisonville, petite cité utopique mais dont les buts et valeurs restent inconnus. Seulement, la communauté s'attire les foudres des villes voisines en raison de son mysticisme affiché et Poisonville se fortifie peu à peu. Une milice est créée pour sa protection, puis la ville se développe.
Mais lors de la Guerre de 1812, un navire anglais bombarde la ville par erreur, alors que Poisonville s'était déclarée alliée de l'Angleterre. Un groupe d'habitants massacre une vingtaine de membres de la tribu Shawnee, alliée à l'Angleterre dans cette guerre. L'Angleterre décide alors de détruire totalement la ville et d'éliminer tous ses habitants histoire d'en finir. Ayant de plus appris qu'un groupuscule Illuminati y vivait, ils prirent soin de tuer tout le monde.
Quelques membres des New Amsterdam Illuminati réussirent cependant à s'enfuir. Après la guerre, un riche homme d'affaires nommé Daniel Curwen acheta les ruines de Poisonville et érigea en son centre une immense tour de relais radio. La radio n'ayant pas encore été inventée, la famille doit attendre une centaine d'années avant d'engranger des bénéfices sur cette construction. En attendant, Curwen fit construire de nombreuses aciéries un peu au nord de la ville suite à la découverte de nombreux gisements. Puis un important dispositif de chemin de fer fut créé afin d'acheminer l'acier dans tous les États-Unis. Poisonville développa également son activité dans le secteur du chemin de fer. La ville prit progressivement de l'ampleur, et, à la fin du XIXème siècle, la tour radio trouve finalement son utilité et la ville est rebaptisée Radio City.
Au cours du XXème siècle, Radio City se développe alors à une vitesse extraordinaire et devient vite une des villes les plus importantes des États-Unis. Peu à peu, le centre ville de Radio City (initialement situé sur les ruines de Poisonville) est "transporté" plus à l'Est. Poisonville garde son nom mais devient alors un quartier dédié à l'industrie chimique.
Durant les années 1910 et 1920, la criminalité de Radio City augmente exponentiellement. En effet, Poisonville étant une ville à la base utopique, les habitants de Radio City jouissaient d'une plus grande liberté que tous les autres américains. Cela permit aux crapules en tous genres de développer leurs activités illicites en toute impunité.
Dès 1920, les New Amsterdam Illuminatis, qui avaient fait croire avec brio qu'ils avaient tous été massacrés, reviennent à Radio City en se fondant dans la classe supérieure. Ils se font très discrets jusqu'à la fin des années 80, où le mouvement prend de l'ampleur et est rebaptisé officiellement NAI, acronyme jugé plus en phase avec le monde contemporain.
A partir des années 70, la criminalité devient un problème majeur à Radio City, l'assassinat étant devenu la première cause de mort. Des études démontrèrent que si la natalité n'était pas aussi forte à Radio City (cette natalité étant presque aussi forte que celle de Mexico ou Bombay), la population de la ville pourrait diminuer de moitié en trente ans.
Des efforts furent donc faits pour renforcer le dispositif policier dans toute la ville, et plus particulièrement dans le centre-ville et ses environs, qui devint une véritable forteresse.
Habitants de Radio CityLes deux tiers des habitants de Radio City sont d'origine occidentale : majoritairement anglaise et irlandaise, bref ce sont des américains moyens. Ces deux tiers comprennent également les habitants d'origine italienne, allemande et d'Europe de l'Est et du Nord (Pologne, Russie, Scandinavie, Lituanie, Estonie, Lettonie...). Bien sûr ces deux tiers comprennent aussi tous les Afro-américains.
Le tiers restant regroupe les habitants d'origine japonaise, chinoise, mexicaine et latino-américaine, coréenne, indienne, pakistanaise, sri-lankaise...
En 1997, Radio City compte plus de 6 000 000 d'habitants. Mais à la différence de New-York, Chicago ou Los Angeles, Radio City ne possède pas d'immense banlieue tout autour d'elle.
Un aperçu ultra-superficiel du scénarioBen ça raconterait les tribulations d'un gangster dans Radio City